Par Ahmed AZIRARL’inauguration de l’usine Renault de Tanger ce jeudi 9 Février intervient dans un contexte particulier. Côté français, elle intervient dans un environnement de crise exacerbée et de débat électoraliste animé en France au sujet de la relocalisation et du « produire national », du protectionnisme et de la dé-mondialisation. Côté marocain, l’on se réjouit de cet investissement stratégique, et l’on veut affirmer sa vocation à servir à la fois les intérêts du royaume et ceux de la France.
Finalement, le groupe automobile Renault confirme bel et bien son engagement industriel au Maroc. Non sans raisons. Il conforte sa présence commerciale et industrielle (SOMACA), et inaugure une usine qui devrait vite devenir une unité pilote du groupe tant par ses volumes fabriqués que par sa rentabilité ou ses choix environnementaux, notamment en matière de forte diminution des consommations d’eau et des rejets de CO2.